... Quatrième maître spirituel sur Voies des Sages ...
"Ce qui est ne peut être changé. Je ne le voudrais pas
et, si on me demandait de choisir entre ce que je "veux" et ce que me
présente la vie, je ne pense pas que j'hésiterais, car la vie est l'expression
de la volonté supérieure à laquelle je me rends complètement".
Passage choisi
Le feu d'amour brûle caché au fond du coeur de tout être. C'est le feu divin - il porte en lui l'illumination, la paix et la fécondité. Mais peu connaissent son essence sacrée. Alors les humains, au lieu de le cultiver pour lui-même, l'utilisent à éclairer et à faire leurs des objets et des êtres, se rendant captifs de ce qu'ils croient posséder. Le feu sacré, le feu naturel se dégrade ainsi pour devenir ce que les anciens alchimistes appelaient le tyran de nature. Notre grand oeuvre est d'abattre ce tyran en lui rendant sa véritable dignité. Il consiste à cultiver le feu pour lui-même : faire naître le pur amour, celui qui rayonne librement comme la clarté d'un astre, illuminant et réchauffant l'espace alentour. Il ne poursuit pas d'autre récompense que à lui-même. Son seul but est d'éveiller autour de lui d'autres foyers où se révèle sa nature. Ainsi il se propage de place en place, ainsi s'instaure dans le pays ténébreux le règne du feu, ainsi se multiplient les phares qui réjouissent la nuit et dissipent l'angoisse. Sans de tels points de vraie lumière, l'humanité s'abandonne de plus en plus aux fausses clartés. Elles naissent du cerveau, renforcent le moi, son désir d'autonomie et de puissance et, par contrecoup, font naître en lui la crainte de perdre ces biens, le conduisant à accumuler des moyens de défense devenus à la fin monstrueux et menaçant de détruire, avec l'ennemi, celui qui les met en oeuvre. Ainsi, pour avoir fait passer la possession et la puissance avant le don et la tendresse, pour avoir changé le feu d'amour en tyran meurtrier, l'homme devient victime de cette force surhumaine.
Le feu d'amour brûle caché au fond du coeur de tout être. C'est le feu divin - il porte en lui l'illumination, la paix et la fécondité. Mais peu connaissent son essence sacrée. Alors les humains, au lieu de le cultiver pour lui-même, l'utilisent à éclairer et à faire leurs des objets et des êtres, se rendant captifs de ce qu'ils croient posséder. Le feu sacré, le feu naturel se dégrade ainsi pour devenir ce que les anciens alchimistes appelaient le tyran de nature. Notre grand oeuvre est d'abattre ce tyran en lui rendant sa véritable dignité. Il consiste à cultiver le feu pour lui-même : faire naître le pur amour, celui qui rayonne librement comme la clarté d'un astre, illuminant et réchauffant l'espace alentour. Il ne poursuit pas d'autre récompense que à lui-même. Son seul but est d'éveiller autour de lui d'autres foyers où se révèle sa nature. Ainsi il se propage de place en place, ainsi s'instaure dans le pays ténébreux le règne du feu, ainsi se multiplient les phares qui réjouissent la nuit et dissipent l'angoisse. Sans de tels points de vraie lumière, l'humanité s'abandonne de plus en plus aux fausses clartés. Elles naissent du cerveau, renforcent le moi, son désir d'autonomie et de puissance et, par contrecoup, font naître en lui la crainte de perdre ces biens, le conduisant à accumuler des moyens de défense devenus à la fin monstrueux et menaçant de détruire, avec l'ennemi, celui qui les met en oeuvre. Ainsi, pour avoir fait passer la possession et la puissance avant le don et la tendresse, pour avoir changé le feu d'amour en tyran meurtrier, l'homme devient victime de cette force surhumaine.
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